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Comprendre les enjeux d'attachement

  • msuillerot
  • 15 oct. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 oct. 2024

Pourquoi sommes-nous parfois dans des schémas répétitifs dans nos relations sentimentales ou amicales ?


Dépendance affective, ambivalence, évitement, auto-sabotage...


Comment vivre une relation pleinement et sereinement quand nous sommes guidés par nos mécanismes de peurs du rejet, de l'abandon, ou bien encore de trahison...?


Toutes ces problématiques sont liées à l'enjeu d'attachement. C'est la base de notre équilibre relationnel et émotionnel.

En effet, lorsque nos enjeux d'attachement ne sont pas métabolisés durant l'enfance, notamment durant les trois premières années de notre vie, nous nous construisons avec des mécanismes relationnels défaillants. Durant l'enfance, ils nous permettent de nous adapter et de vivre dans notre environnement. Mais par la suite, à l'âge adulte, ces manques peuvent nous enfermer dans de véritables schémas répétitifs au sein de nos relations (sentimentales ou amicales) sans que nous nous en rendions compte, tant que nous n'avons pas fait un travail sur nous grâce à la thérapie notamment.


La bonne nouvelle, est que nous pouvons réparer à tout moment ces blessures pour vivre des relations plus saines et plus sereines. En effet, en Gestalt thérapie, nous partons du principe que tout est encore possible et que nous avons le pouvoir de changer les choses, à tout âge.


Le principe de l'attachement


L'enjeu d'attachement est d'établir les bases de notre sécurité affective, laquelle fonde la qualité et la solidité de nos engagements. L'attachement parle de notre relation avec les autres, de l'intime, de notre sentiment de sécurité. C'est aussi notre capacité à être bien avec l'autre dans une relation privilégiée et comment être bien seule.


C'est pendant les trois premières années de vie de l'enfance avec notre figure maternelle que nous construisons notre enjeu d'attachement. Celui-ci est conditionné par la disponibilité et la bienveillance que nous recevons de notre figure maternelle.


Si nous manquons d'attention ou de disponibilité, même involontairement, à la suite d'un événement familial tel qu'un divorce ou un deuil par exemple, nous créons inconsciemment des mécanismes appelés résistances. Ceux-ci nous permettent de pouvoir évoluer au sein de notre environnement dans notre enfance. Il s'agit bien souvent du refoulement de nos émotions pour ne pas compromettre notre figure d'attachement, ou car nous sentons que nos émotions ne peuvent être accueillies.


Le réel risque est que plus tard, à l'âge où nous souhaiterons construire une relation sentimentale, nous garderons ces mécanismes et qu'inconsciemment nous les rejouerons dans nos relations.


Les trois principaux profils consécutifs à ces enjeux non métabolisés


L'anxieux dépendant : si vous ressentez un manque constant quand la personne n'est plus là. Si vous ne pouvez vaquer à vos occupations et que vous ressentez le besoin d'être constamment avec l'autre, et que cela vous empêche de profiter pleinement.


L'anxieux ambivalent : si vous avez tantôt besoin d'affection et de chaleur, tantôt besoin de couper la relation et de vous retrouver. Si vous vous sentez dans une frustration permanente car vous avez la sensation que l'autre ne répond pas à vos attentes, et que vous ne parvenez pas à prendre le bon dans la relation avec l'autre.


L'anxieux évitant : si vous ressentez que vous n'avez pas beaucoup besoin d'affection et que vous sentez que vous vous coupez de vos émotions, en vous noyant dans le travail par exemple. Vous sentez que vous avez besoin d'avoir des relations mais sans trop d'émotions, de chaleur.


Un enjeu métabolisé ou réparé


Grâce à un travail sur soi, nous pouvons réparer ces enjeux petit-à-petit et regagner confiance en soi. En effet, la thérapie va permettre de prendre conscience dans un premier temps de ces mécanismes qui nous font souffrir

dans la relation à l'autre, puis de les réparer pour pouvoir être plus serein avec soi-même et dans la relation à l'autre.




 
 
 

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